Ce que vous devez savoir sur la procrastination

Vous le savez probablement, la procrastination est une tendance qui vous amène à remettre à plus tard certaines tâches importantes que vous aviez prévu de réaliser.

Les raisons que vous vous donnez peuvent être diverses : vous êtes fatigué et n’avez pas l’énergie aujourd’hui, vous n’avez pas le temps maintenant, c’est une tâche qui vous rebute, votre comptable ou votre femme vous demande de faire quelque chose mais vous n’en avez franchement pas envie, etc.

Une fois que la petite voix de la procrastination s’est insinuée dans votre esprit, elle va être habile pour pour justifier d’annuler ou de reporter cette tâche.

Et ce, pour une raison simple : elle associe la situation à une expérience désagréable. Elle va alors utiliser votre mental, et toute votre intelligence, pour vous en protéger et vous amener à rester dans votre zone de confort !

Or, cette stratégie d’évitement va finir à la longue par avoir des conséquences fâcheuses. La politique de l’autruche vous soulage à court terme, mais sur la durée les problèmes finissent par vous rattraper.

lutter contre la procrastination par l'auto-discipline

Alors, si vous sentez que le fait de reculer devant certaines tâches affecte votre niveau d’énergie, génère des conflits, a des conséquences financières négatives, ou vous donne une mauvaise image de vous, alors il est temps de dire STOP et de vous redresser.

Cela veut dire qu’il est nécessaire que vous vous posiez et décidiez de consacrer le temps qu’il faut pour trouver une meilleure stratégie. Une stratégie à la hauteur de l’homme ou de la femme que vous voulez être face à cette situation.

Voulez-vous être quelqu’un qui entasse les problèmes sous le tapis en espérant qu’ils disparaissent, ou quelqu’un d’organisé, qui fait face aux problèmes et trouve à les résoudre ?

Dans cet article, je vais vous montrer avant tout comment repérer une procrastination, car on ne peut reprendre la maîtrise réelle d’une situation que si l’on connaît bien ce qui nous fait dévier de notre route.

En quoi la procrastination est-elle toxique ?

Le problème est double :

# 1. L’évitement vous maintient dans une mauvaise énergie

D’une part, ce choix de refuser de faire une tâche n’est pas vraiment assumé, vous esquivez la situation plutôt que de vous positionner d’une façon affirmée. Ce qui n’est pas très sain en terme d’estime de soi et d’énergie.

Il est bien meilleur, à tout point de vue, de faire un choix conscient, clair et affirmé.

Procrastiner, c’est en effet ni plus ni moins se défiler. Et bien souvent, en passant, on se ment à soi-même. C’est humain, vous comme moi nous faisons tous cela à un certain niveau, mais ce n’est pas glorieux, et c’est comme le tabac ou les addictions au sucre ou aux séries tv, c’est mauvais pour votre équilibre à long terme.

# 2. Procrastiner peut devenir une habitude

D’autre part, il y a des expériences désagréables qui sont utiles à traverser pour progresser. Et c’est là où la procrastination devient un problème sérieux, car la peur qui la nourrit vous paralyse et vous empêche de progresser.

Mais étant donné qu’éviter une douleur ou une anxiété peut être très tentant, procrastiner peut alors devenir une habitude qui va S’INSINUER EN VOUS comme un poison qui vous paralyse lentement.

Chaque fois vous aurez recours au même stratagème pour contourner le problème au lieu de le résoudre.

procrastiner c'est remettre toujours au lendemain

“Je m’en occuperai demain…”

“Je n’ai pas eu le temps de… »

« Je ne sais pas par où commencer… »

« Je le ferai plus tard… « 

« Je n’ai pas le courage… » 

« Je n’ai vraiment pas envie de le faire… »

« Ce n’est pas si important… »

Vous renoncez à faire ce que vous savez devoir faire, sur le moment vous êtes soulagé, mais au fond cela fait baisser votre niveau énergie général.

Vous avez mis le problème de côté, mais il reste présent et vous le savez bien.

Mauvaise estime de soi, culpabilité ? Essayons d’y voir plus clair sur ce qu’il se joue quand la procrastination pointe le bout de son nez…

Ange-gardien ou auto-saboteur ?

La question que vous devez vous poser quand vous avez envie de remettre à plus tard ce que vous avez prévu de faire est la suivante :

Vais-je être SATISFAIT DE MOI demain, si je reporte cette tâche aujourd’hui ?

C’est la seule et unique question qui compte.

Etes-vous en train de vous écouter et de prendre une décision sage en vous accordant une pause ou en faisant passer en priorité une autre tâche ?

Ou alors êtes-vous en train d’essayer d’éviter quelque chose alors qu’il serait important de le mener à bien ?

Parce qu’il n’y a que deux cas de figure qui poussent à la procrastination :

1/ Soit vous ressentez de l’ANXIÉTÉ ou un manque de motivation face à une tâche qui, une fois réussie vous rechargerait pourtant en énergie positive et renforcerait votre sentiment de satisfaction personnelle.

Comme par exemple reprendre le sport le mardi soir avec votre voisin qui vous l’a proposé ; arrêter de fumer ; envoyer ce devis qui attend depuis la semaine dernière ; vous lever plus tôt le matin pour faire votre Miracle Morning ; vous inscrire à cette conférence dont vous avez entendu parler ; remplir votre feuille d’impôts ; poser ces étagères dans votre bureau ; lire le livre que vous avez acheté le mois dernier ; ranger votre bureau, etc.

2/ Soit vous vous êtes engagé par « OBLIGATION« , mais au fond vous n’en avez pas vraiment envie, et vous faites en sorte de vous désengager discrètement.

Par exemple en essayant de « refiler » la tâche à quelqu’un d’autre au dernier moment, en trouvant un prétexte pour ne pas vous rendre à un rendez-vous prévu, en ne répondant pas au téléphone, en vous mettant à râler pour que votre compagne s’énerve et annule d’elle-même la sortie que vous aviez prévue, etc.

savoir reconnaître la procrastination

Les subterfuges sont nombreux et vous pouvez être très créatif quand il s’agit de sortir d’une situation pénible !

Dans les deux cas de figure faire le choix de la procrastination est toxique.

Dans le premier cas de figure, vous avez besoin de vous poser pour identifier la source de votre anxiété, trouver les ressources en vous et autour de vous pour la surmonter, et passer un cap.

Votre bonheur, votre liberté et votre sentiment d’accomplissement personnel se trouvent derrière : l’enjeu est important !

Dans le second cas, vous vous êtes éloigné de vous-même sous la pression extérieure : souvent l’envie de faire plaisir, la peur de dire ce que vous pensez vraiment, ou pire la croyance que les autres savent mieux ce qui est bon dans cette situation et donc le manque de confiance en vous et en vos intuitions.

Et dans ce cas-là, vous avez besoin de vous reconnecter à vous, de vous faire confiance au moment de prendre des décisions, et d’apprendre à dire non calmement mais fermement.

La première action à mener pour sortir de la procrastination

Avant toute chose, observez-vous et remarquez là où vous procrastinez.

Ne vous jugez pas, mais soyez curieux : que se passe-t-il ? Que redoutez-vous ?

Car vous l’avez bien compris, votre procrastination tente de vous protéger de quelque chose de désagréable. Il ne s’agit pas de basculer dans l’autre extrême qui serait de vous forcer à tout prix à faire quelque chose de pénible sans réfléchir au préalable à ce qu’il se passe et aux messages que votre corps et vos émotions vous envoient.

Faites une pause, et prenez le temps d’analyser la situation.

Votre procrastination est un ennemi qui vous veut du bien : vous n’allez la contre-carrer qu’en la connaissant parfaitement bien. Ne craignez pas de reconnaître vos peurs si vous en avez, c’est le premier pas vers la force. Etre honnête envers vous-même est un acte de courage et de sagesse.

Que ce soit la peur de vous affirmer et d’oser dire ce que vous ressentez et voulez, ou la peur de sortir de votre zone de maîtrise pour aller vers l’inconnu, vous ressortirez grandi de ce pas en avant s’il est respectueux de vous et de votre rythme.

Vous vous rendrez sans doute très vite compte que, seul, c’est souvent un objectif compliqué. La procrastination s’est installée parce que c’était la meilleure option pour vous sur le moment, la plus réalisable compte tenu de vos ressources du moment.

Aussi je ne peux que vous inciter à vous faire accompagner par un coach, que vous aurez choisi, et en qui vous aurez confiance pour vous guider vers la révélation du meilleur de vous-même !

Chaque fois que vous chasserez un peu de procrastination de votre vie, vous en ressortirez grandi et renforcé, avec plus d’énergie et de détermination.

Pour conclure aujourd’hui, je vous dirais que la sagesse pour vaincre la procrastination, ce n’est ni l’évitement, ni les défis insensés, mais la 3è voie, celle de la mesure, qui est la clé de la force et du succès durable.

Si vous avez aimé cet article, cliquez sur j’aime et partagez-le pour contribuer à le faire connaître de tous ceux qui cherchent des réponses pour réussir à se libérer de la procrastination !

___

Pour aller plus loin :