Elles ont saisi leur chance !
Vous vous serez rendus compte que je n’ai pas été présente très régulièrement sur le blog ces derniers mois, c’était pour la bonne cause… la naissance de notre fille ! Elle a maintenant 2 mois et demi et me laisse un peu plus de temps pour revenir à nos objectifs !
Me revoici donc pour vous parler d’un sujet qui m’intéresse particulièrement : multiplier les moments heureux au quotidien et changer la coloration générale de votre vie en saisissant les chances qui se présentent à vous quotidiennement.
Des mauvais moments transformés en occasion de sauter le pas
En feuilletant un magazine hier, je suis tombée sur un article qui présentait les témoignages de différentes personnes qui traversaient un moment de poisse. Or, grâce à un « heureux hasard » ou à une rencontre fortuite, elles l’ont transformé en situation particulièrement positive qui a changé leur vie.
C’est ce petit quelque chose qui m’intéresse, ce petit déclic qui fait basculer la situation et amène ce rayon de soleil bienfaisant là où tout paraissait gris.
Je partage avec vous ici deux des témoignages de l’article :
Elle ose tenter sa chance et décroche le job qui lui fait envie
Marion, 50 ans, journaliste
A l’époque, j’étais rédactrice dans une agence de com’ et d’édition. Un matin, en arrivant au boulot, le choc : les ordinateurs, les photocopieurs… tout avait disparu. Un braquage.
J’avais déjà le moral un peu bas ces derniers temps car les missions devenaient de plus en plus monotones, mais alors là, j’étais au trente-sixième dessous.
Je suis rentrée à la maison ; songeuse et abattue, j’ai défroissée machinalement un morceau de journal prêt à être jeté dans la cheminée.
C’était Le Monde. Mon regard s’est arrêté sur une annonce intrigante, séduisante, mais hors de mes compétences : « Rédaction cherche son secrétaire de rédaction, connaissance parfaite du territoire provençal, sens de
l’organisation, grande maîtrise de l’écrit, curiosité, etc. »J’ai passé un coup de fil à un ami journaliste pour savoir à quoi correspondait ce métier. Il m’a répondu : « A toi ! Vas-y, n’aie pas peur ! » Ses encouragements m’ont boostée, je n’avais rien à perdre vu la situation.
En deux minutes, j’ai fait le premier CV de ma vie. J’ai postulé, eu le job, et grimpé les échelons. Puis, par la force des choses, je suis devenue journaliste pigiste. Cela fait maintenant 16 ans que j’ai ma carte de presse, et je suis toujours aussi étonnée de l’avoir…
Avantages, n°335 / Août 2016, p.55
Elle lui propose de faire le trajet ensemble…
Olivia, 43 ans, décoratrice d’intérieur
Aéroport de Bordeaux un mardi soir de janvier. Mon vol à destination de Lille est annulé en raison d’un brouillard intense dans le Nord. On est invité à dormir sur place. Je suis épuisée par cette journée de boulot passée sur un salon animalier (à cette époque, j’étais directrice commerciale dans les croquettes pour chien). J’en ai ras le bol d’être toujours entre deux avions, de dormir à l’hôtel… Je ne connais personne à Bordeaux et je n’ai qu’une envie : rentrer chez moi.
Les voyageurs râlent, se dispersent. A nouveau, on entend un message qui nous invite à nous rendre au comptoir Air France. On s’y rue, on s’agglutine. Ah tiens ! Le garçon pas mal que j’avais repéré tout à l’heure à l’aérogare est collé contre moi. J’avais bien remarqué à travers ses regards furtifs que je lui plaisais aussi.
On nous annonce qu’un avion va être affrété jusqu’à Paris et que nous aurons ensuite des bus à disposition pour Lille.
Pas question de m’infliger quatre heures de bus en plus, je décide de louer une voiture. Je me retourne naturellement vers
mon voisin et lui propose de l’emmener. On s’échange nos numéros et, après le vol, on se retrouve à Paris.D’emblée, dans la voiture, on se reconnaît plein de points communs, son boulot (il est véto), sa vie. Le trajet n’en finit pas (je roule doucement à cause du brouillard), mais on est bien. On s’arrête boire un café dans une station service. On discute, on discute… jusqu’à la fermeture.
Arrivée à Lille : 2h du matin. Il me dit qu’il m’aurait bien invitée à dîner, mais étant nouveau Lillois, il ne connaît aucun restaurant. Moi, machinalement, je lui propose de venir vider mon frigo encore plein de petits plats du réveillon.
On a dîné, picolé, on s’est embrassés et… il n’est jamais reparti.
Quatorze ans plus tard et des jumeaux, on s’aime toujours.
Avantages, n°335 / Août 2016, p.54
Une chance provoquée
On se rend compte dans le témoignage de Marion et d’Olivia que ce grand chamboulement de leur vie arrive à un moment charnière : Marion est lassée de son travail, et Olivia ne supporte plus les trajets en avion qu’elle effectue régulièrement.
Or, c’est à ce moment-là justement que leur attention est attirée par un petit événement, une annonce dans le journal, le regard d’un homme plutôt séduisant.
On pourrait parler d’une sorte de synchronicité : c’est au moment où sont arrivées à un point charnière de leur vie qu’une occasion se présente. Mais attention, il ne se serait rien passé de plus si elles n’avaient pas saisi cette chance en décidant d’agir. Marion envoie un CV au journal, et Olivia aborde cet homme qui lui plaît et lui propose de faire le trajet de retour à Lille ensemble.
C’est ce mouvement vers l’avant qui provoque toute la suite heureuse qui va transformer leur vie.
Evidemment la principale difficulté n’est pas vraiment de repérer ce petit signe qui arrive mais d’oser le saisir. C’est souvent l’appréhension qui nous retient de faire ce pas en avant.
Vous souvenez-vous de votre côté d’occasions ratées que vous avez pu regretter ensuite, ou au contraire de situations où vous aussi vous avez saisi votre chance et obtenu un beau succès ?
Notez dans votre carnet personnel la situation qui vous vient à l’esprit et la cause de votre retenue – c’est en la connaissant mieux que vous parviendrez à la dépasser la prochaine fois – ou l’énergie qui vous a permis de vous lancer…
Et bien sûr je vous invite vivement à partager cette réflexion au bas de cet article. C’est un petit pas qui va contribuer à vous faire avancer dans la direction du changement auquel vous aspirez. Car vos blocages sont principalement liés à vos inhibitions. Alors lancez-vous !
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