Ruminations : que nous dit cette colère qui reste bloquée en soi ?
Vous le savez bien, les ruminations incessantes surviennent quand quelque chose nous contrarie, mais que l’on se sent impuissant à le changer. On rumine lorsque l’on se heurte à un mur, et que la frustration nous envahit. Etant donné que lâcher prise est très compliqué pour l’ego, on insiste encore et encore, mais la résistance en face est imperturbable, et le mur ne bouge pas d’un millimètre.
Quand les situations de trahison nous font ruminer
François par exemple avait ainsi prêté une somme importante à une amie qu’il estimait et qui se trouvait dans une situation financière difficile. L’amie en question finit par rétablir sa situation mais s’éloigne alors de lui, « oubliant » de le rembourser et de le remercier pour son aide.
Au début François ne s’en inquiète pas, mais au fil des mois une petite alarme commence à s’allumer dans sa tête. Il essaie alors de la contacter pour lui reparler de cet argent qu’il aimerait récupérer, mais se retrouve systématiquement face à son répondeur. Il ne tardera pas à comprendre qu’elle n’a nullement l’intention de lui rendre cet argent et qu’elle est prête pour cela à sacrifier le lien qui existait entre eux.
Face à l’évitement de son amie, et au mur de silence qu’elle lui renvoie, la colère monte et prend la forme de ruminations noires proportionnelles à l’affection et à la confiance qu’il lui portait. Il se sent profondément blessé, déçu, trahi.

La rumination est nourrie par une colère qui ne peut pas sortir, qui se trouve bloquée à l’intérieur, faute d’interlocuteur, parce que l’autre s’est mis dans une position intouchable qui nous laisse impuissant, ou bien parce que l’on s’interdit soi-même de d’exprimer cette colère que l’on ressent.
On se retrouve bloqué, impuissant et furieux, sans possibilité de faire changer la situation extérieure. Et à ce moment-là, lâcher prise et accepter la réalité et le deuil qu’il y a à faire apparaît comme une issue inenvisageable tellement elle est douloureuse et peut venir abîmer notre ego.
Ou les situations d’échec insupportables
Christophe, de son côté, rumine mais pour d’autres raisons. Il a décidé il y a deux ans de quitter son poste bien rémunéré pour monter son entreprise, un risque calculé et mûrement réfléchi. Il avait obtenu une indemnité de deux ans de salaire et avait par ailleurs des économies confortables à côté.
Seulement les deux années sont écoulées et son activité ne démarre pas du tout. Il se heurte à des difficultés qu’il n’avait pas anticipées. Sa situation financière commence à l’inquiéter sachant qu’il ne lui reste plus rien de ses indemnités et que cela fait maintenant trois mois qu’il puise dans ses économies pour ses dépenses quotidiennes.
L’anxiété monte, et avec elle la frustration et les ruminations. Or, il est bien conscient que plus il rumine, plus les actions qu’il entreprend rencontrent des échecs. Et ces échecs ne font que renforcer la boucle négative de ses ruminations.
Il est de moins en moins lucide, il est fatigué, il passe son temps au téléphone et devant son écran pour tenter de faire avancer son projet, il ne sort plus, la vaisselle sale s’accumule dans l’évier, il porte les mêmes vêtements pendant des semaines… Vous l’avez compris, la dépression le guette. Et plus l’angoisse le submerge, plus il s’agrippe, répète les mêmes actions infructueuses, se sent frustré, impuissant, déprimé, et se replie dans des ruminations sans issue.
Mais comment sortir de cet engrenage et de la pression financière qu’il ressent comme de plus en plus oppressante ?
Quand plier n’est pas échouer
Avant toute chose, ce qu’il faut comprendre c’est que les ruminations surviennent lorsque l’on s’arc-boute à une situation bloquée. On rumine en effet lorsque l’on se heurte à un mur et que l’on refuse de lâcher prise, de prendre du recul, et de regarder la situation sous un autre angle. On reste au contraire « la tête dans le guidon » et l’on essaie de faire céder la résistance qui se présente devant soi en poussant plus fort.

Le problème c’est que l’obstacle en face de soi ne cède pas. C’est le combat perdu d’avance du pot de terre contre le pot de fer.
C’est ce que les arts martiaux ont compris, par exemple dans le judo où l’on apprend à ne pas affronter l’adversaire frontalement mais à retourner sa propre force contre lui-même. Cela signifie accepter de plier dans un premier temps pour finalement atteindre ses objectifs. Plier sert ainsi stratégiquement à démultiplier sa force grâce à la souplesse intérieure que l’on peut utiliser.
Mais comment utiliser ce raisonnement dans le cas de Christophe et de son projet professionnel qui n’aboutit pas ?
Il paraît logique que face à la dead line financière qui est la sienne, il s’active pour faire avancer plus vite la situation et obtenir enfin les résultats qu’il attend. L’enjeu pour lui est crucial et impacte sa vie toute entière.
Comprendre le sens du blocage
Quand quelque chose résiste aux actions que nous mettons en œuvre, il est important de pouvoir s’interroger sur le sens de ce blocage. Il a nécessairement un sens, surtout sur le plan psychique et émotionnel. Si l’on ne comprend pas où se situe le blocage et pourquoi il est là, on ne peut pas savoir précisément où concentrer ses forces pour réussir à le lever efficacement.
Quand vous ne réussissez pas à ouvrir une porte, peut-être est-ce parce que vous poussez au lieu de tirer sur la poignée, ou peut-être est-ce parce que le loquet est fermé. Dans ce cas, pousser ou tirer plus fort n’aura aucun impact. Et si vous ne comprenez pas pourquoi cette porte reste fermée alors que vous voulez l’ouvrir, surtout si c’est urgent, vous risquez de vous énerver dessus sans succès, d’épuiser vos forces et de finir par baisser les bras impuissant et usé.
C’est ce qu’il se passe pour Christophe au niveau psychique. Il ne sait pas où est le problème, ni où et comment agir pour le solutionner.
Dans un cas comme celui-là, on peut arriver à l’éclaircir lors d’un échange avec quelqu’un d’expérimenté, un thérapeute ou un coach qui maîtrise les aspects que sont les rouages émotionnels internes d’un être humain. La discussion va faire progressivement émerger le problème dont Christophe n’a pas conscience, ce qu’il n’a pas perçu, écouté de lui, et que son interlocuteur va l’aider à mettre en lumière.
On peut aussi interroger les cartes. Celles-ci ont en effet un accès direct à notre inconscient et vont pouvoir nous délivrer des messages sur ce qu’il se passe à l’intérieur de nous. Il s’agit toujours de conflits entre différentes parties de nous-mêmes qui s’opposent, qui ne sont pas d’accord sur l’attitude à adopter ou le chemin à suivre.
Quand s’agripper conduit à mourir
Dans le cas de Christophe, la carte que j’ai tirée est la carte « Perchance to dream », issue du jeu Dark Mirror, qui a été spécialement créé pour mettre en lumière nos ombres, c’est-à-dire les aspects cachés de la situation et leurs enjeux émotionnels.
Un homme portant une couronne est représenté couché sur le dos, en train de dormir, ou peut-être d’agoniser. Un second personnage, inquiet, se tient à ses côtés. Le fond du paysage est sombre, on perçoit de la densité et de l’agitation, des énergies lourdes en mouvement.

La phrase associée à cette carte est celle-ci : « If I sleep long enough, when I wake up the pain will have been gone ». Ce qui veut dire : « Si je dors suffisamment longtemps, la douleur aura disparu à mon réveil ».
Le personnage représente donc un homme qui cherche à fuir la difficulté qui l’assaille et qui espère, au fond de lui, qu’en l’évitant elle finira par disparaître d’elle-même.
Le jeu indique également que cette carte correspond à une phase de refus, de déni, dans le processus de transformation de la personne concernée par le tirage.
Le personnage de la carte ne peut pas faire face à la situation et la refuse. Il est drapé dans son ego (la couronne) et refuse de voir la réalité en face qui est trop insupportable ou anxiogène. On pourrait dire qu’il fait le sourd aux messages qu’il reçoit et garde le même cap, malgré les difficultés qui surgissent.
On pourrait même dire qu’il préfère mourir plutôt que de céder. Plutôt que de changer d’idée. Plutôt que de se transformer intérieurement… Il s’arc-boute contre une réalité qui remet trop de choses en question et préfère, s’il y est contraint, disparaître drapé dans sa dignité.
Toute cette description correspond à son ombre, c’est-à-dire la partie cachée de lui, ici il s’agit de son ego.
On comprend que dans son approche de sa création d’entreprise, Christophe s’est rigidifié et ne parvient pas à remettre en question certaines idées arrêtées, à entendre certains signaux et à s’y adapter. La douleur est de plus en plus vive, mais il s’obstine et ne lâche pas la direction qu’il a décidée de prendre parce que dans son esprit il n’y a que deux choix : persister ou échouer.
Son blocage professionnel vient ici révéler une rigidité, une vision binaire de la situation qui l’empêche d’être souple et d’avoir une vision plus large, et donc d’être plus créatif, plus ouvert et adaptable.
On peut aussi percevoir cette carte sous son aspect positif pour souligner les qualités de Christophe : le personnage représenté est un homme fort, solide, puissant (sa couronne, son statut), qui se heurte à des difficultés colossales qui menacent d’avoir raison de lui et ce, malgré sa résistance et son courage.
Dans les deux cas le personnage est au pied du mur, face à un adversaire puissant qui a raison de lui.
Les blocages de Christophe peuvent donc s’expliquer par la paralysie de ses ressources créatives qui lui permettraient de trouver une solution pour le dépasser. C’est le premier sens que l’on peut trouver à cette crise. En se rigidifiant, Christophe ne peut plus s’adapter à la situation ni se montrer créatif, tout devient blanc ou noir, bon ou mauvais, succès ou échec.
Quand intérieur et extérieur de soi sont coupés et ne communiquent plus
Si l’on regarde l’atmosphère de la carte, on s’aperçoit que le calme et le silence qui se dégagent des deux personnages tranche avec l’arrière-fond sombre et tourmenté.
Cette carte met ainsi en lumière l’écart qui existe entre l’intérieur et l’extérieur de Christophe, entre ce qu’il montre de lui extérieurement et ce qui se passe en lui, intérieurement :
- extérieurement il se montre calme et déterminé ;
- tandis qu’intérieurement, une tempête émotionnelle se déchaîne, il ressent certainement une colère froide, ou une rage impuissante contre la situation.
En apparence il se montre calme et maître de la situation, mais intérieurement, une tempête gronde.
Les ruminations qu’il vit montrent alors que la séparation entre ces deux mondes n’est plus tout à fait étanche, ses émotions sont tellement intenses qu’elles débordent à l’extérieur.
On voit ici un deuxième axe de compréhension de la crise qu’il traverse : le blocage qu’il rencontre au niveau professionnel déstabilise son équilibre construit jusque-là, à savoir séparer très efficacement ce qu’il vit au-dedans et ce qu’il montre au-dehors.

On commence à l’entrapercevoir, toute cette crise le fait travailler sur sa capacité à changer son vieil équilibre bien installé qui devient handicapant dans sa vie. Le fait de se heurter à ce blocage dans le développement de sa nouvelle entreprise vient l’obliger à remettre en cause un fonctionnement qui le conduit en impasse, exactement de la même façon que Senna dans le film All I wish.
En effet, le refus systématique de Senna de reconnaître ses envies profondes et d’oser se risquer à les réaliser la conduit à perdre son travail et à dégringoler socialement.
La chute s’arrêtera, et son ascension commencera véritablement, le jour où elle osera faire de la place en elle pour sa sensibilité profonde, pour ses rêves d’artiste créateur. Le jour où elle osera se dévoiler.
L’enjeu est en fait le même pour Christophe. Il s’est construit en niant toute sa partie émotionnelle pour ne laisser paraître que sa force, sa confiance en lui, son affirmation, comme une grande majorité des hommes. Cela l’a obligé à se couper de toute une partie de lui qu’il ne peut pas montrer. Tant qu’il ne trouve pas le moyen de réconcilier ces deux parties clivées de lui, de les harmoniser, la crise perdurera.
Réussir à affronter ses peurs
Christophe a appris à fonctionner en s’appuyant sur son mental – sa volonté – pour avancer, et en cadenassant ses émotions à double tour. Mais aujourd’hui, elles sont tellement agitées et incontrôlables qu’elles débordent et échappent à sa volonté consciente de les maintenir silencieuses. Elles le rattrapent et prennent la forme de ruminations envahissantes.
Pourquoi le jeu considère-t-il que cette carte symbolise une phase de déni, de refus ?
Parce que, très certainement, Christophe refuse de reconnaître une partie de lui-même. Il est très probable qu’il s’agit d’une partie de lui qu’il rejette, qu’il n’accepte pas, parce qu’il n’aime pas l’image qu’elle donnerait de lui. Probablement une image dévalorisante, qui lui ferait honte.
C’est pour cette raison que l’on voit un homme couronné sur la carte. C’est cette image que Christophe veut donner de lui. Et c’est l’exact opposé – la partie faible, perçue comme dégradante – qu’il s’acharne à dissimuler. J’utilise sciemment le verbe « s’acharner », car ici il s’agit d’un combat féroce que mène Christophe où il est question de vie ou de mort : dominer ses émotions, et ne surtout pas les laisser remonter à la surface. C’est un combat où il laisse des forces et qu’il est en train de perdre.
À l’extérieur, le calme, le contrôle, la force, la noblesse, la blancheur, le froid. À l’intérieur, l’agitation, la noirceur, la perte de contrôle, l’humiliation, la défaite. Voilà le combat intérieur que mène Christophe et qui est à la source de ses ruminations.
Cette carte révèle donc que Christophe est en proie à un conflit interne intense entre ses parts d’ombre et de lumière. Mais contrairement à ce que l’on peut penser, ses efforts pour repousser ses ombres sont une erreur, nous allons voir pourquoi. Et tout comme Senna (cf. introduction du livre Le Complexe de la Tortue), la vie tente de lui ouvrir les yeux et de l’emmener vers une autre voie, plus riche et prometteuse pour lui : aller à la rencontre de ses peurs, que représente sa part d’ombre, et découvrir les richesses qui se cachent derrière.
En effet, Christophe reste ancré dans un vieux schéma intégré depuis très longtemps en lui : cacher ses vulnérabilités, s’adapter aux attentes des autres, être un homme attentionné, éviter tout conflit, etc. Ceci implique de soigneusement sélectionner ce que l’on peut ou non montrer de soi aux autres.
Nul doute que nombre d’entre vous se reconnaîtront dans cette description. C’est le mal-être dont souffrent une grande partie des hommes dans nos sociétés actuelles qui ne veulent plus user de force ni de violence pour s’imposer, qui aspirent à une relation égalitaire avec les femmes, mais qui ne savent plus comment incarner leur masculin et s’affirmer avec cette nouvelle donne.
Face à la difficulté d’avoir à construire son propre masculin, sans autre repère que la pression du groupe, les hommes naviguent douloureusement entre l’envie d’écouter leur sensibilité et la nécessité impérieuse de se montrer forts et d’occuper une place reconnue au niveau social.
La carte « Perchance to dream » illustre l’impasse dans laquelle ce dilemme a conduit Christophe. Et ses ruminations en sont la manifestation extérieure, telle la partie émergée d’un iceberg.

Quitter son masque pour aller à la rencontre de sa véritable personnalité
Ce blocage dans ses projets génère une crise qui l’invite à quitter ce clivage sécurisant entre ces deux parties de lui, autrement dit à quitter ce costume de gendre idéal pour devenir pleinement lui-même. Tout comme Senna qui se retrouve au pied du mur alors que sa situation sociale s’effrite de plus en plus, Christophe va devoir affronter ses peurs les plus profondes au moment où sa situation financière devient de plus en plus préoccupante.
La vie crée cet échec professionnel, et ce stress financier, pour l’obliger à sortir de ses schémas familiers, et à aller enfin à la rencontre de sa véritable personnalité, bien loin du masque qu’il arbore depuis toujours.

Les trois cartes suivantes rendent compte de ce périple qui l’attend. Il s’agit de trois cartes issues du jeu l’Oracle de la Triade qui parlent de la situation actuelle à laquelle s’accroche Christophe, et du chemin intérieur qu’il a à parcourir pour trouver la paix et le succès.
La première montre une tour qui traverse une couche de nuages et s’élève fièrement vers le ciel.
Elle représente ici les objectifs professionnels que se fixe Christophe. Des objectifs élevés, exigeants, qui doivent le conduire au sommet et lui apporter un certain prestige social. C’est aussi la façon dont on se représente la force masculine, le phallus érigé vers le ciel. La quête de Christophe est une quête de puissance masculine, d’affirmation de sa réussite.
Sa paix intérieure dépend aujourd’hui de sa capacité à atteindre ses objectifs. Or, les blocages dans cette réalisation génèrent ses ruminations.
Le fait que la tour penche légèrement sur le côté peut indiquer le déséquilibre que cet idéal personnel engendre intérieurement chez lui. Ses bases sont fragilisées – puisqu’il a dû pour cela sacrifier une partie sensible de lui – et ploient sous le poids de ses attentes et de la pression qu’il se met. La tour pourrait bien menacer de s’effondrer si l’ascension se poursuivait dans cette même dynamique.
La seconde carte parle de méditation. J’y vois une invitation à se recentrer sur lui et à s’éloigner des enjeux extérieurs séduisants (les objectifs élevés) qui le perdent et le conduisent dans des marécages (ses échecs et ses ruminations).
Méditer, découvrir la richesse de sa vie intérieure, et transformer ce qu’il perçoit comme des faiblesses en qualités et en originalité ; aller à la découverte de lui-même, exhumer les parties de lui négligées et refoulées, pour les réintégrer à ses parties assumées et conscientes, de façon à révéler les ressources et talents qui demandent aujourd’hui à s’exprimer, voilà les sages conseils de cette seconde carte.
La troisième carte, celle du voyage, parle selon moi de lâcher prise comme clé centrale pour dépasser la crise qu’il traverse. C’est le moyen pour Christophe d’effectuer cette transformation intérieure exprimée déjà par la seconde carte.
Quitter les rives connues et les certitudes pour partir à la découverte de nouvelles contrées, en lui-même et à l’extérieur. Changer son mode de relation à la vie et à lui-même en lâchant son contrôle par le mental. Tout comme il existe des voyageur qui optent pour partir à l’étranger en voyages organisés, et d’autres qui se munissent d’un sac à dos et d’un billet et partent à l’aventure sans plan préétabli. Le voyage ne sera pas le même, et la réaction aux imprévus non plus.
Se détendre, prendre plaisir à ce qu’il fait, avancer progressivement sans accorder davantage d’importance aux résultats qu’à la satisfaction des étapes qu’il franchit. Gagner en légèreté, et lâcher prise sur les objectifs en se laisser porter en confiance, au gré de son intuition et de ses envies. Avoir foi en la vie et en ce qu’elle lui réserve. Cesser de lutter pour se laisser porter et faire de sa vie un périple souple et enthousiasmant.
Quitter donc un Yang rigide qui éloigne de soi et conduit à long terme à l’effondrement, pour s’assouplir et gagner en puissance intérieure, en joie et en légèreté.
Voyez à quel point une seule carte peut en dire long sur nos fonctionnement inconscients et peut être un guide précieux si on apprend à la déchiffrer.
Pour conclure, je dirais que rien n’est jamais une impasse ou un échec. Tout est toujours apprentissage et opportunité d’en apprendre plus sur soi, sur ses peurs, et de s’assouplir pour s’harmonier avec les cycles de la vie. Dès lors que l’on accepte d’être réceptif et à l’écoute des messages qu’elle nous envoie, tout devient plus facile, plus fluide et beaucoup moins confrontant et douloureux.
Apprenez à écouter vos émotions et à relâcher vos exigences personnelles qui ne font que vous éloigner de la richesse de votre véritable personnalité.
Osez être vous, osez être unique !
12 avril 2021 @ 2:49
Un enseignement riche et porteur pour sortir de sa carapace protectrice et ôter le masque de la force pour celui de sa vulnérabilité. Merci pour tant de connaissances sur le sujet. Un travail personnel pour s’en détacher rendra sa liberté à l’être rempli de talents que j’ai toujours su être, reste à le devenir !
6 avril 2022 @ 12:12
Merci Lou pour ce retour ! Je suis désolée pour ma réponse tardive, je m’aperçois que je ne reçois pas de notification pour m’avertir de votre message.
Absolument, aller à la rencontre de tous vos talents et leur permettre de s’exprimer librement et dans la joie est un formidable cadeau que vous pouvez vous faire. Bonne route à vous sur ce chemin de la libération ! 😀