Qui consulter : thérapeute ou coach ?
Avec ma double casquette de psychologue clinicienne et de coach, assez logiquement on me contacte souvent avec une demande d’accompagnement plus spécifiquement en thérapie ou en coaching.
Or, au fil du temps, je me suis aperçue que les personnes qui demandaient à se diriger vers un coaching avaient souvent plutôt besoin d’un accompagnement thérapeutique, tandis que celles qui étaient attirées par un accompagnement thérapeutique, et par le fait de parler et d’être écoutées, avaient plutôt besoin d’un coaching.
En lisant ces lignes, vous vous montrerez peut-être surpris, mais l’explication est intéressante, vous allez le voir.
En effet, les personnes attirées par du coaching aiment l’action concrète et désirent des résultats rapides, tandis que celles attirées par une thérapie classique ont souvent plutôt besoin d’être écoutées et envie de réfléchir à leur situation, et sont moins à l’aise avec l’action. Logiquement, chacun se dirige vers l’orientation qui semble lui convenir le mieux.
On cherche tous à rester dans sa zone de confort ; y compris et peut-être surtout quand on ne va pas bien.
Or, pour certains, rester dans sa zone de confort signifie privilégier un lien avec son thérapeute, créer un espace personnel dans lequel on se sent en sécurité et accueilli, réfléchir, analyser, parler de ses émotions etc. Ce qui peut signifier aussi éviter les actions qui seraient sources d’anxiété.
Tandis que pour d’autres, rester dans sa zone de confort, c’est agir concrètement, se fixer des objectifs, maîtriser une situation, là où s’arrêter et observer ses émotions, sa tristesse, sa colère, sa peur, se sentir vulnérable et, peut-être, dépendant d’un thérapeute serait trop angoissant.
Si l’on regarde la situation sous cet angle, le choix que fait chacun est finalement en réaction à ses propres angoisses, et plus précisément une stratégie pour éviter de réveiller ces angoisses.
Comment évaluer l’efficacité de votre thérapie ou de votre coaching ?
On entend souvent les coachs caricaturer les psychanalyses, et les décrire comme des lieux où les patients se rendent pendant des dizaines d’années sans constater la moindre évolution dans leur vie ; et les psychanalystes dénoncer les coachings comme des accompagnements superficiels qui n’apportent pas de réelle connaissance de soi et ne produisent donc pas de changements en profondeur.
Il n’y a pas de fumée sans feu, et les deux critiques peuvent être vraies parfois. Tout dépend du professionnel en face de vous et de ses compétences par rapport à ce qui vous préoccupe. Il y a de très bons psychanalystes, psychologues cliniciens ou coachs, et surtout de très bons pour vous, comme il y en a de moins expérimentés et compétents, ou qui vous conviendront moins.
En effet, un thérapeute qu’un ami vous recommande parce que les séances avec lui l’ont beaucoup aidé ne sera pas nécessairement le thérapeute qu’il vous faut, tout simplement parce que vous n’avez pas la même personnalité, ni les mêmes points de blocage. Idem pour un coach.
Mais c’est certain qu’une analyse ou une thérapie qui dure des années n’est bénéfique que si vous sentez que vous progressez et que vous vous libérez de poids émotionnels qui vous entravent, et que vous vous renforcez intérieurement. Si vous avez « besoin » de votre thérapeute de façon vitale après des années de travail avec lui, c’est que vous avez créé non pas un lien thérapeutique, mais un lien de dépendance qui vous immobilise dans le confort et la sécurité de son cabinet. Rien n’est résolu. Vos séances tournent à vide.
À l’inverse, vous pouvez vous rendre compte qu’un coaching n’est pas efficace si votre coach ne vous écoute pas vraiment, qu’il n’est satisfait que si vous suivez ses directives et qu’il se lasse si vous ne progressez pas comme il l’attend, si vous sentez une autorité pesante qui ne laisse pas la place à l’expression de ce que vous ressentez, ou si les séances ne sont que des successions d’objectifs fixés à atteindre sans analyse des points où vous butez. Car, dans ce cas, vous ne travaillez que sur votre Moi superficiel – c’est-à-dire sur l’image que vous donnez aux autres – et pas sur vos vulnérabilités – vos peurs, vos blessures, vos angoisses, votre tristesse, votre colère.
Or ce sont bien ces parties fragiles en vous sur lesquelles vous butez lorsqu’il s’agit d’agir et d’avancer dans votre vie. Toutes ces partie cachées de vous ont besoin d’être écoutées avec considération et respect, et d’être guéries, que ce soit en thérapie classique ou en coaching. Le processus ne sera pas le même, mais le résultat doit bien être celui-là.
Les bienfaits et les limites des thérapies
Les thérapies à orientation analytique, celles que vous faites avec un psychanalyste ou un psychologue clinicien, ont cette immense qualité de vous accueillir tel que vous êtes, sans vous demander de donner une image positive de vous. On ne vous demande pas de sélectionner ce que vous allez dire, ni de masquer certaines parties de vous qui ne seraient pas acceptables.
C’est au contraire un espace où l’on vous invite à parler de tout ce que vous ne confieriez jamais à votre voisin, et parfois pas même à votre conjoint. C’est un espace où vous n’êtes pas sous pression pour avancer et fournir des résultat. Le thérapeute va être à l’écoute de votre rythme, et il va vous aider à prendre conscience de vos peurs cachées, et de tout ce qui vous freine pour aller mieux.
Les thérapeutes sont patients et bienveillants, parfois trop. Et c’est l’excès de maternel qui conduit alors aux caricatures que l’on connait. Parce qu’en tant que patient, vous avez aussi besoin d’être poussé hors de votre zone de confort pour progresser et regarder avec honnêteté ce que vous ne voulez pas révéler qui, pourtant, a besoin d’être abordé.
Cela peut être également lié aux points aveugles que votre psy n’a pas travaillé en lui-même. Parce qu’il ne pourra vous aider à guérir que ce qui est également guéri et solide en lui-même. Si vous tournez en rond, c’est très probablement parce qu’il ne peut pas vous aider car il se heurte lui-même aux mêmes blessures non résolues.
Tout ceci est vrai également pour les coachs, sauf que c’est plutôt un excès de masculin qui peut se produire. Voyons pourquoi ci-dessous
Vers quel type de coaching se diriger ?
Les coachs, d’un autre côté, vont souvent vous faire travailler votre capacité à agir, à dépasser vos peurs ou à acquérir une discipline personnelle, associée à des objectifs.
Ceux que je vous conseille vivement d’éviter n’aiment pas beaucoup que vous parliez de vous ou de vos émotions, de vos doutes, ou que vous analysiez votre fonctionnement ou vos relations. Ils se citent beaucoup en exemple pour vous indiquer ce que vous devriez faire et instaurent ainsi une relation dissymétrique où ils se montrent supérieurs à vous. Le risque c’est de vous sentir infantilisé, dévalorisé et incompétent.
Bien sûr qu’une relation dissymétrique est nécessaire, puisque la personne que vous consultez, quelle qu’elle soit, doit nécessairement être plus avancée que vous pour vous permettre de trouver des clés et de progresser. Mais en aucun cas vous ne devez vous sentir inférieur à elle, ni percevoir un jugement de sa part.
Les coachs qui travaillent avec cette posture ne pourront jamais vous aider réellement. Tout ce que vous construirez avec eux ne sera que factice car, ce qu’ils vous apprennent c’est à construire un masque social, où vous vous montrez fort et adapté à ce que l’on attend de vous, et à cacher vos zones de vulnérabilités. C’est un vieux modèle patriarcal qui est construit sur le rejet et la dévalorisation des parties sensibles et blessées en soi. Celui qui fonctionne sur la moquerie et l’humiliation des personnes qui ressentent de la peur dans certaines situations, ou qui ont une estime d’elle-même blessée.
Fuyez-les, car d’une part, ils se connaissent mal eux-mêmes et ont peur de leurs propres zones d’ombre, ils ne vous seront donc d’aucune utilité pour progresser sur les vôtres ; et d’autre part, ils vont vous pousser à mentir, à leur dire ce qu’ils veulent entendre plutôt que ce vous êtes réellement. Ils vont valoriser les « bonnes réponses » plutôt que les vraies réponses. Ils vont vous amener à construire une image socialement acceptée de vous-même, ce qui n’aura pour effet que de vous couper un peu plus de votre vraie personnalité et donc de vos talents profonds. Et vous comprendrez que si vous montrez vos vulnérabilités, cela suscitera le mépris, le rejet ou les sarcasmes. Vous allez donc apprendre, à leur contact, à trier ce que vous montrez de vous, donc à rejeter un peu plus les parties de vous qui ne seraient pas suffisamment dignes ni valables à leurs yeux.
Ne laissez jamais quelqu’un vous dire ce qui est bien chez vous ou ne l’est pas, ce qui est aimable ou ce qui ne l’est pas.
D’autres types de coachs peuvent se montrer respectueux et à l’écoute de vous, mais ne vous proposerons durant les séances que de vous fixer des objectifs, sans ensuite être capables de vous aider à dépasser les blocages qui, nécessairement, surgiront au moment de vous mettre en action.
Là aussi c’est un problème, parce que si vous êtes bloqué dans votre vie, ce n’est jamais en réalité parce que vous manquez de discipline, de clarté, de volonté ou que sais-je d’autre. C’est toujours parce que ces comportements masquent autre chose, à savoir des peurs, des croyances limitantes, ou une mauvaise estime de soi, qui vous empêchent d’aller vers ce qui est bon pour vous et épanouissant.
Dès lors, il est tout à fait utile de vous proposer des plans d’action et des objectifs, à la fois pour aider à avancer pas à pas sur le chemin à suivre, mais aussi et surtout pour que le fait d’agir concrètement vous permette de prendre conscience du point où la mécanique est bloquée. C’est-à-dire du point :
- où vos peurs vous paralysent et vous empêchent d’avancer ;
- où vous avez des croyances limitantes qui vous rigidifient ;
- ou encore où votre mauvaise estime de vous vous sabote à votre insu.
Vous le comprenez, un coaching n’est réellement efficace que s’il vous conduit à une meilleure connaissance de vous-même, de vos qualités mais aussi de vos ombres, c’est-à-dire des parties de vous que vous rejetez, pour vous aider à les réintégrer et à devenir ainsi davantage maître de votre vie. Tout travail de transformation personnel est en réalité un travail de rééquilibrage de vos aspects féminins et masculins, du Yin et du Yang en vous. Renforcer le Yin affaibli, et diminuer le Yang en excès, ou inversement.
Les très bons coachs vont ainsi vous amener à vous réconcilier avec votre masculin et votre affirmation de vous. Ils vont vous apprendre à sortir de votre zone de confort, et à dépasser vos peurs, en découvrant que vous avez beaucoup plus de ressources que vous ne le pensez pour les surmonter.
Mais ils vous amèneront, pour cela aussi, à accepter vos vulnérabilités. Vous ne vous sentirez pas honteux d’aborder vos peurs ou vos échecs face à eux. Au contraire, ils vont vous apprendre à les dépasser progressivement et à devenir de plus en plus confiant face aux situation anxiogènes.
Ils sauront également vous dire quand vous vous mentez à vous-même.
Ces coachs jouent le même rôle qu’un père qui pousse son enfant à sortir de la maison, à tenter de nouvelles expériences, en sachant qu’il est à ses côtés pour le soutenir quand il se sentira en difficulté, et à affronter l’inconnu, car il sait que son enfant est tout à fait capable de le faire.
Le rôle du masculin est ainsi d’inviter à expérimenter et à se confronter aux difficultés pour gagner en confiance en soi et en sécurité hors de sa zone de confort.
Ce type de coach croit en vous et a ménagé des étapes progressives qui vont vous permettre de vous révéler à vous-même et au monde.
Le thérapeute, de son côté, ressemble davantage à une mère bienveillante qui vous entoure de amour inconditionnel et de sa patience. Et il est plus rare qu’il joue ce même rôle paternel tout aussi déterminant, même si bien sûr il le devrait et que c’est nécessaire à votre travail personnel.
De quel type d’accompagnement avez-vous besoin ?
En conclusion, celui dont vous avez besoin, c’est celui qui saura vous faire travailler sur vos angoisses – quelle que soit sa méthode – et qui vous aidera à les apprivoiser et les diminuer. Car le problème que vous rencontrez est toujours causé par des peurs et des façons de vous en protéger qui finissent par vous porter préjudice et causer des effets secondaires handicapants dans votre vie.
Pour retrouver de l’apaisement, de la liberté et de l’épanouissement, vous avez besoin de diminuer vos peurs et de vous sentir plus à l’aise dans les situations qui les active.
Que ce soit une peur du rejet, du jugement des autres, une peur de l’échec, de ne pas être à la hauteur, une peur de vous sentir diminué, dépendant des autres, ou humilié, une peur de la solitude, une peur d’être débordé par vos émotions et de perdre le contrôle etc. Quelle que soit la peur à l’origine, seul le fait de l’apprivoiser et de diminuer son intensité va vous soulager, vous permettre de retrouver confiance en vous, de développer votre force intérieure, votre colonne vertébrale, et d’y voir plus clair sur la conduite à tenir et les choix à faire.
Et chaque approche a sa théorie sur la façon d’y parvenir. Chaque approche a ses avantages et ses limites. Et chaque thérapeute ou coach également. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaise méthode. Les deux seules questions à vous poser sont :
- De quel type d’accompagnement pensez-vous avoir besoin ?
- Et quel type d’accompagnement vous met à l’aise ou vous donne envie de l’éviter, et surtout, pourquoi ?
Par exemple, vous pouvez sentir que vous avez besoin de bienveillance, que l’on vous écoute sans jugement, et que l’on vous aide à mieux comprendre ce qu’il se passe en vous, que ce soit au niveau de vos émotions ou de vos relations.
Vous n’avez peut-être pas envie d’être bousculé pour le moment. Vous n’avez d’ailleurs peut-être pas l’énergie aujourd’hui pour agir, parce que vous traversez un burn out et que vous avez surtout besoin de retrouver vos forces dans un premier temps, et d’apprendre ensuite à écouter vos besoins et à prendre soin de vous parce que vous vous êtes négligé jusqu’à présent. Ce n’est ainsi pas le moment d’agir à l’extérieur, mais au contraire de vous poser et d’aller comprendre ce qu’il se passe en vous, d’apprendre à vous comprendre et à vous aimer mieux, avec plus de douceur.
À l’inverse, vous pouvez vous trouver dans un moment où vous sentez que vous tournez en rond dans votre tête et que rien n’avance, que votre mental est ultra actif, que vous avez tout compris sur votre fonctionnement psychique. Et ce dont vous avez besoin est peut-être alors que l’on vous aide à dépasser vos peurs et à agir concrètement. À sortir de vos rêveries pour passer à l’action, pour matérialiser vos projets. Vous avez peut-être besoin d’être soutenu activement et encouragé, pas d’être materné, ni que celui qui est en face de vous se laisser berner par vos explications nébuleuses concernant votre procrastination. Vous avez besoin de quelqu’un de ferme, de carré, et de clairvoyant, qui saura débusquer vos peurs.
Dans les deux cas, si vous avez conscience de cela, vous savez exactement ce dont vous avez besoin, il ne vous reste plus qu’à trouver quelqu’un avec qui vous vous sentez en confiance et dont vous percevez intuitivement qu’il peut vous aider efficacement.
Travailler sur vos peurs profondes
Mais il est très fréquent de ne pas être aussi lucide sur soi, et la question importante va être : qu’est-ce qui vous met le plus mal à l’aise ? Un coaching ou un travail thérapeutique avec un psychologue ?
Et mon conseil ne va pas vous plaire. En effet, c’est précisément là où vous n’avez pas envie d’aller qu’il va falloir vous diriger. C’est ce dont vous avez probablement le plus besoin et qui vous sera le plus utile pour aller mieux.
Si vous préférez réfléchir tranquillement, en face à face, dans un fauteuil, à vos blocages et aux blessures qui sont toujours actives et douloureuses, il est évident que ce dont vous avez le plus besoin c’est d’affronter vos peurs et de vous en rapprocher par l’action, pour apprendre à prendre confiance en vous et découvrir que plus vous agissez, plus vos peurs diminuent.
Parler, encore et encore, ne servira à rien. C’est une fuite qui vous sert à éviter de vous approcher de ce qui vous angoisse.
Si vous optez pour cette voie, vous aurez besoin de continuer à fuir toute votre vie, puisque vous n’apprenez pas à diminuer vos angoisses en prenant confiance en vous. Rien n’évoluera, vous resterez bloqué dans les mêmes problèmes durant toute votre vie.
De l’autre côté, agir sans jamais vous poser et sans jamais laisser de la place à vos émotions est également une forme de fuite. La plupart du temps, on fuit les émotions qui nous font nous sentir vulnérable : la tristesse, la peur, le sentiment d’impuissance etc., et on agit pour se sentir maître de la situation. Mais c’est un leurre. C’est une fausse maîtrise, c’est du contrôle.
Or le contrôle est rigide ; et si l’on gratte un peu, on trouve une immense vulnérabilité dessous qui est habilement dissimulée par un excès de confiance en soi, par de la directivité, de l’hyperactivité, par le besoin de dominer les autres d’une façon ou d’une autre, ou par le besoin de s’étourdir pour ne rien ressentir.
Or, pour aller mieux, vous n’avez pas besoin d’être mieux organisé, ni de construire de plan d’action sophistiqué. Vous n’avez pas besoin de la méthode dernier cri qui fait fureur, ou qui a réjoui votre collègue de travail. Vous avez besoin d’apprivoiser ce qui vous fait peur : votre vulnérabilité, le vide, le manque de maîtrise, les émotions que vous n’aimez pas etc.
Équilibrer masculin et féminin en vous
Dans un cas, vous avez besoin de vous confronter au monde extérieur ; dans l’autre, à votre monde intérieur.
Dans le premier cas, vous êtes plus à l’aise avec votre féminin, et vous vous sentez peu sûr de votre masculin, vous évitez donc tout passage à l’action. Dans le second, vous êtes plus à l’aise avec votre masculin et redoutez les ombres de votre féminin que vous connaissez mal et assimilez sans doute à de la faiblesse.
Or, seule une harmonie entre ces deux pôles Yin et Yang va vous permettre d’être quelqu’un de calme, posé, ouvert, bienveillant, mais aussi déterminé, affirmé, accompli, protecteur et rassurant pour les autres, heureux et optimiste.
Vous l’avez compris, le seul travail qui compte c’est celui que vous allez mener sur vos ombres, pour apprendre à les apprivoiser et à vous sentir plus à l’aise avec elles, que ce soit par l’action ou l’introspection.
Alors cessez de reporter à demain ce qui va vous consolider et vous permettre de devenir un homme ou une femme épanoui(e) et fier(e) de son parcours.
Happiness is a journey, not a destination.
Le travail sur soi et sur ses ombres est infini, il dure toute la vie. On ne peut jamais dire qu’on est arrivé. Mais plus on progresse, plus le chemin avec soi-même est joyeux et plus facile, moins il est douloureux.
Les plus grosses douleurs sont au début du chemin. Ensuite, à mesure que vous les apaisez, la progression devient exponentielle et plus fluide. C’est exactement comme quand vous poussez une voiture en panne qui à l’arrêt. Au démarrage, si vous êtes seul, vous pouvez avoir le sentiment que vous n’y arriverez jamais ; mais une fois que le mouvement est amorcé, les efforts nécessaires pour continuer à la faire rouler sont beaucoup plus légers.
Et quand vous vous rendez compte que vous avez réussi ce qui paraissait impossible, ou très difficile, un sentiment de fierté vous envahit.
C’est le but ultime de tout travail sur soi : ressentir cette fierté et cet allègement, cette force et cette douceur en vous…
Puissance et souplesse. Force et authenticité.
Que le courage soit avec vous.
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