Vous devez dessiner vos rêves !
Peu d’entre nous réalisons vraiment nos rêves. Une fois adulte nos objectif de vie sont généralement très stéréotypés et assez banaux : décrocher tel job, acheter une maison, avoir des enfants, se marier, acheter telle voiture, tels meubles pour le salon etc.
A l’école nous apprenons d’ailleurs aux enfants à rester assis sur une chaise sans perturber la classe, à suivre les consignes, à travailler sérieusement en mathématiques… et ne consacrons que peu de temps à nourrir leurs rêves et leur imagination, à développer leur créativité et leur confiance en soi !
Pourtant les rêves sont les moteurs de la vie. Ce sont eux qui la rendent pétillante, enthousiasmante et qui lui donnent du sens.
Ce sont nos rêves qui nous font nous sentir vivants.
Il est donc urgent de déterrer notre âme d’enfant et de réveiller notre imaginaire !
Nos freins à l’action
Le fait de dessiner vos rêves produit déjà en lui-même une transformation intérieure. Ce n’est pas du tout la même chose de rêver de quelque chose, et de dessiner ce rêve, de le matérialiser ici et maintenant sur une feuille de papier. Tout comme ce n’est pas la même chose de lire un article de développement personnel, et d’appliquer les exercices ou les changements préconisés même petits.
Le fait de lire des articles de développement personnel vous amène à y réfléchir bien sûr et à ouvrir votre esprit à de nouvelles façons de penser, à faire des liens, à comprendre la façon dont vous-même ou vos proches fonctionnez au quotidien. Mais introduire un réel changement qui va durer dans le temps nécessite d’engager un processus de transformation en vous. Et cela passe nécessairement par une action concrète. Dessiner peut en être une toute simple, tout comme écrire.
Il n’y a qu’à voir l’effort que cela vous demande certainement de vous lever pour aller prendre un crayon et une feuille et réaliser les exercices que je vous propose dans le guide ou dans certains des articles précédents. Ou même de décider de poster un commentaire au bas des articles ou des vidéos que vous voyez.
La plupart du temps, on ne fait pas cet effort. On lit l’article sans prendre le temps de le commenter parce que cela demande un effort : pour réfléchir à ce que l’on a lu, et surtout à ce que l’on pourrait en dire. Qu’est-ce que j’en pense en fait ? Qu’est-ce que je pourrais en dire ?
Ce frein vient signaler que nous sommes en position passive à la lecture des textes ou quand nous visionnons une vidéo. Nous allons donc entendre le message, le comprendre, mais il ne va pas s’imprégner très longtemps à l’intérieur de soi. Il suffit de voir ce qu’il nous reste des formations ou des conférences auxquelles nous avons assisté 15 jours après. Ou même le blanc qui surgit lorsque votre collègue vous demande le lendemain d’un réunion à laquelle il n’a pas assisté de quoi il était question…
Euh…
Une action transformatrice
Pour bien intégrer quelque chose, s’en imprégner et qu’il produise un changement positif durable, il est nécessaire de produire une action concrète, et de la répéter plusieurs fois dans les jours qui suivent. Cela crée ainsi un ancrage.
Je me suis rendue compte moi-même que chaque fois que je me décidais à agir, à effectuer cette toute petite action, j’en ressentais les effets durablement. Je me sens d’ailleurs tout de suite bien, contente de réaliser cette action et d’avancer ainsi d’un pas. Cela contribue à me donner le sentiment de prendre ici ma vie en mains. D’agir un petit peu chaque jour. Et je m’aperçois que même si je suis loin de le faire à chaque fois, mes freins sont bien moins grands qu’il y a quelques années en arrière. Cela me demande moins d’effort. Je l’ai déjà fait, je sais que c’est facile et qu’ensuite je me sens bien…
Procrastiner au contraire, en ne prenant pas le temps par exemple de faire une action concrète tout de suite, est plus facile dans l’immédiat. On évite ainsi le petit effort que cela demande. Mais cette facilité alimente un petit peu chaque jour une mauvaise image de soi. La même que lorsque vous vous dites que vous ne faites pas suffisamment de sport, que vous n’auriez pas dû grignoter la moitié du morceau de comté à 18h en rentrant du boulot, que vous n’avez toujours pas fait votre déclaration d’impôts ou rappelé votre mère qui vous laissé un message la semaine dernière !
Alors essayez à partir d’aujourd’hui de réaliser de toutes petites actions simples, qui ne vous demandent pas beaucoup d’effort.
Prenez une feuille et des crayons…
DEFI n°1
Là tout de suite, vous pouvez commencer par prendre une feuille et des crayons et dessiner ce à quoi vous voulez que votre vie ressemble dans 2 ou 3 ans. Vous ne savez pas dessiner ? Moi non plus. Les bonhommes fil de fer font très bien l’affaire.
Faites des bulles et des flèches si vous vous sentez plus à l’aise comme ça, mettez des couleurs, collez des images qui vous inspirent.
Amusez-vous !
Et affichez ce dessin dans un endroit où vous pourrez le regarder régulièrement durant les semaines à venir. La méthode est la même que pour le choix de votre mot de passe. Plus vous vous en imprégnez, plus vous revivez l’émotion positive que vous avez eu en le choisissant, en le dessinant, plus vous dirigez votre cerveau vers sa réalisation inconsciente.
DEFI n°2
Scannez votre dessin, et envoyez-le moi par email avec votre prénom et une petite explication de quelques lignes sur votre rêve aujourd’hui pour les années à venir. Je le publierai à la suite de cet article pour créer encore plus d’inspiration pour tout ceux qui vont le lire et leur montrer que c’est très facile.
A vos crayons !