J’ai décidé d’arrêter de râler
Pourquoi râle-t-on ?
Je râle, tu râles, ils râlent…
Vous êtes-vous déjà demandé
pourquoi vous râliez ?
… A quoi ça sert finalement de râler ?
À rien ? Si c’était le cas, on ne le ferait pas… Donc si on râle c’est que cela sert à quelque chose, non ?
Peut-être à exprimer une frustration. Ça ne va pas assez vite… Ça ne marche pas comme je le voudrais… Ça m’énerve tous ces gens qui… J’en ai marre de toujours…
L’attente cachée derrière le râlement
Et il se pourrait bien que derrière le fait de râler il se trouve une attente non exprimée. Prenons des exemples :
« Bouh c’est pénible ce temps gris… »
Ou encore « J’en ai marre de toujours retrouver la voiture avec le réservoir vide après te l’avoir prêtée… »
On peut imaginer que le message caché derrière ces agacements pourrait être : « J’aimerais tellement qu’il fasse beau. » et « J’aimerais que tu fasses le plein de la voiture avant de me la rendre. »
Mais au lieu d’exprimer clairement notre besoin, on a pris l’habitude de se plaindre.
Arrêtons de subir les événements
Quand on se plaint, on se place en position passive où l’on subit les événements ou l’attitude de quelqu’un d’autre. Et on prend en général à témoin des tiers dont on attend un réconfort. Qui ne vient pas toujours, ou pas exactement comme on le voudrait. Ce qui augmente notre mauvaise humeur…
Et si on décidait de sortir de cet engrenage stérile qui ne fait que diffuser à l’extérieur notre contrariété sans régler le problème de fond ?
Râler c’est un peu écoper une barque percée finalement.
C’est sans fin… On évacue le problème sans le régler. Lao Tseu méditait déjà sur la question il y a environ 2500 ans… Le sujet n’est pas neuf et pourtant nous butons encore dessus. 😉
Se positionner clairement
Pour solutionner efficacement un problème qui se présente encore et encore, il faut lui faire face
au lieu de l’éviter ou de le cacher sous le tapis.
Vous pouvez suivre cette méthodologie en 3 étapes par exemple :
1- Qu’est-ce qui ne va pas ? Qu’est-ce qui ne me convient pas et de quoi aurais-je besoin à la place ?
Il faut en effet commencer par identifier précisément les besoins qui ne sont pas satisfaits derrière le nuage confus des râles ! 😉
2- Que puis-je faire pour sortir de cette situation pénible et aller vers une situation satisfaisante ?
En vous posant cette question, vous redevenez acteur des événements, ce qui signifie que vous en prenez la responsabilité. Si les choses ne changent pas c’est parce que vous décidez de ne rien mettre en oeuvre. Et oui. Les autres autour de vous font des choix et posent des actes, vous aussi ! Vous choisissez parfois de ne rien faire, de ne pas réagir et vous vous en plaignez? Normal, vous vous plaignez parce qu’il faut bien que votre inconfort soit évacué quelque part. Mais ce n’est pas la meilleure option pour vous à long terme.
3- Qu’est-ce qui m’en empêche ?
Voilà la question clé. Car bien entendu si vous râlez, c’est que vous n’avez pas trouvé à vous sortir de l’engrenage négatif. Car personne ne décide de rester sciemment dans une situation négative s’il peut trouver mieux ailleurs. C’est donc que vous ne trouvez pas mieux ailleurs…
Vous n’avez pas trouvé comment être mieux. Donc en attendant, vous râlez pour montrer que vous êtes bien vivant et que cela ne vous convient pas du tout !
Mais ce faisant, vous remettez le pouvoir dans les mains de l’autre en face de vous à qui vous adressez vos plaintes.
Or, ce pouvoir vous ne le trouverez nulle part ailleurs qu’en vous-même.
Prendre la responsabilité de la situation
Il ne tient qu’à vous de changer aujourd’hui. Et d’arrêter de râler.
La solution est en vous.
C’est la peur au fond qui vous paralyse et vous empêche de vous affirmer. Alors redressez-vous et avancer pas à pas…
You Can Do It !