Fatigue, irritabilité, mauvaise humeur : ce qu’elles cachent et comment les apaiser
Vous vous sentez irritable, fatigué⋅e, vous ruminez, et vous êtes à prendre avec des pincettes parce qu’une peccadille peut vous faire sortir de vos gonds, ou alors vous êtes un⋅e champion⋅ne pour tout garder au dedans, mais la grisaille et la lourdeur plombent régulièrement vos journées, vous manquez d’entrain et d’envie pour des choses simples, vous êtes épuisé⋅e et vous ne rêvez que d’une chose : qu’on vous laisse tranquille pour enfin pouvoir vous reposer ?
C’est un état que vous connaissez bien, mais jusqu’à présent vous n’avez pas trouvé de technique ni de solution durable pour pouvoir en sortir et chasser ces nuages gris au-dessus de votre tête qui reviennent régulièrement ?
Vos sensations vous indiquent le problème
Cette colère sourde que vous ressentez est un indice important. Elle vous indique que quelque chose perturbe profondément votre équilibre, et vous empêche de vous sentir bien.
La lourdeur, de son côté, est un signe plus ennuyeux qui vous dit que le fait de retenir votre colère, de la masquer et la garder tout au fond de vous est extrêmement indigeste et vous intoxique. En ne l’écoutant pas, et en essayant de la masquer, vous aggravez en fait le problème.
Votre corps vous le manifeste de cette façon, en vous vidant de votre énergie et en vous empêchant de continuer à faire ce qui vous attend.
Oui, mais vous me répondrez peut-être que laisser sortir cette colère n’apporte rien de bon, alors que faire ?
C’est vrai. Cette irritabilité va avoir tendance à s’extérioriser sur les autres : vous allez râler, pester, ou vous énerver sur le premier qui passe d’une façon disproportionnelle par rapport à la situation. C’est injuste, stérile et destructeur pour tout le monde, et mieux vaut vous retenir de le faire pour ne pas aggraver la situation.
Néanmoins votre colère a besoin d’être écoutée, parce qu’elle vous parle d’un empêchement. Quelque chose de sain est empêché dans votre vie.
Votre colère saine, celle qui veut vous défendre, est empêchée d’agir
Vous vous obligez peut-être à faire quelque chose pour faire plaisir à quelqu’un sans écouter vos besoins réels, vous vous laissez peut-être malmener ou mettre de côté sans oser vous manifester, on se permet peut-être d’intruser votre espace ou de prendre des décisions à votre place sans que vous osiez protester, vous pouvez vous sentir jugé⋅e ou critiqué⋅e de façon mesquine et votre sensibilité accuse le coup sans oser réagir…
Ce sont ces réactions naturelles que vous bloquez qui grondent en vous et produisent cette irritabilité, ou ces lourdeurs et cette fatigue si vous les réprimez fortement et ne les autorisez pas à se manifester.
Et le problème c’est que tous ces symptômes sont très toxiques pour vous, ils nuisent aussi bien à votre énergie, qu’à votre bonne humeur, et à la bonne santé de votre corps…
Or, vous êtes pris dans un engrenage de passivité : un sentiment d’impuissance dans un ou plusieurs domaines de votre vie vous écrase et tue toute étincelle de joie en vous lorsque le problème remonte. C’est à ce moment-là que votre irritabilité ou votre fatigue refait surface.
Un exercice pour retrouver votre légèreté et votre pouvoir sur votre vie
Pour pouvoir vous libérer de cette charge négative quand vous sentez qu’elle vous paralyse et que votre mental est complètement sous son emprise, il y a un petit exercice que j’aime beaucoup qui va vous apporter une libération immédiate.
Il s’agit de vous installer dans un endroit où vous serez au calme et non dérangé⋅e, et de vous mettre à frapper un coussin. Soit en exprimant ce qui vous met en colère, soit en ne disant rien et en vous contentant de marteler votre coussin si vous ne savez pas exactement ce qui vous pèse.
Vous allez voir que très rapidement plein de choses vont se passer en vous.
Soit vous allez soudainement comprendre ce qui est si lourd et accablant en ce moment, et vous pourrez alors mettre des mots sur votre ressenti et les évacuer en verbalisant ce qui est douloureux ; soit le fait de libérer votre colère va alors vous alléger et parfois faire apparaître d’autres émotions qui se cachaient sous la colère.
La plupart du temps c’est une grande tristesse qui se dévoile au moment où vous exprimer votre colère. Prenez alors simplement un mouchoir et laissez-la sortir… vous en avez grand besoin et vous vous sentirez mieux ensuite.
Mais ce peut être seulement de la colère et de la frustration, ou de la rage, qui indiquent un besoin de vous affirmer et de rejeter un carcan invisible qui vous étouffe. Et le fait de mobiliser vos épaules, vos bras et vos mains pour taper sur ce coussin va vous faire beaucoup de bien. Vous allez sentir votre puissance, votre capacité à écarter ce qui opprime et à retrouver votre liberté et votre affirmation.
Cet exercice est incroyablement libérateur, dans le sens où il ne nuit à personne. C’est un exercice qui se joue entre vous et vous. Vous n’allez blesser personne ; en revanche vous allez vous autoriser à libérer toute cette émotion bloquée qui tournait en rond et se retournait contre vous.
Vous vous sentirez immédiatement plus léger⋅e, apaisé⋅e et heureux⋅se. Heureux⋅se de vous être retrouvé⋅e. Heureux⋅se d’avoir trouvé comment écarter ces mauvaises énergies qui vous paralysaient et vous épuisaient.
Des affirmations positives pour contrer vos croyances limitantes
Une fois cette première étape passée, et votre vitalité retrouvée, profitez-en pour vous nourrir d’affirmations positives qui vont renforcer les effets de cet exercice.
Par exemple, celles-ci :
Je me libère de mes schémas de pensée qui créent de la colère, de la fatigue, de l’impuissance (précisez-le personnellement) dans ma vie.
Je mérite et j’accepte de me sentir bien dans mon corps et dans ma vie.
Je m’aime et je m’accepte tel⋅le que je suis.
Je me libère de mes schémas de pensées qui créent la solitude et la tristesse dans ma vie.
J’aborde la vie avec amour et compassion.
Je mérite et j’accepte de laisser entrer l’amour et la joie dans ma vie.
Je m’aime et je me respecte tel⋅le que je suis.
Je suis parfait⋅e tel⋅le que je suis.
Chaque jour, je suis de plus en plus merveilleux⋅se.
Je laisse entrer la joie et l’amour dans ma vie.
Répétez ces affirmations en boucle, pour les faire entrer à l’intérieur de vous. Si vous sentez des résistances au niveau de certaines phrases, insistez particulièrement, c’est le signe qu’une croyance négative est logée là et s’oppose à votre bien-être.
Vous pouvez créer d’autres affirmations et les ajouter à cette boucle en fonction de ce que vous ressentez, mais gardez toujours cette même structure : commencez chaque phrase par « je », utilisez un verbe d’action et une formulation affirmative (n’utilisez pas « je ne veux plus de » par exemple, mais orientez toujours votre phrase vers ce que vous voulez, et utilisez le présent).
Par ailleurs, répétez l’exercice du coussin dès que vous sentez de la colère monter, du mal-être ou une grosse fatigue et une perte générale d’envie.
Il est probable que de nombreuses émotions toxiques se sont accumulées en vous depuis des années et ont besoin d’être libérées. Soyez à votre écoute.
Ces deux exercices ont pour but de vous permettre de retrouver votre pouvoir sur votre vie, votre énergie et votre liberté d’action.
De façon souterraine, ils vous permettent de chasser des croyances limitantes invisibles qui créent les situations pénibles que vous rencontrez.
Ces situations négatives qui se répètent sont en effet des manifestations de vos auto-saboteurs qui agissent en souterrain. Si vous creusez un peu, vous allez découvrir des croyances négatives sur vous-même qui prétendent que vous ne méritez pas d’être heureux, de réussir, d’être libre ou en sécurité, de rencontrer l’amour, d’être apprécié etc.
C’est la raison pour laquelle les affirmations positives sont extrêmement importantes pour désamorcer ces croyances limitantes qui vous sabotent, en plus de l’exercice du coussin qui met votre corps en mouvement, chasse les mauvaises énergies et vous aide à identifier ce qui est bloqué et enfoui en vous.
Faites-vous une cure d’affirmations positives, chaque jour pendant au moins une semaine… pour débuter et en ressentir les premiers effets !
A utiliser et renouveler sans modération…