Le Complexe de la Tortue – Ateliers en ligne
Pourquoi partir à la rencontre de son enfant intérieur quand on se sabote ?
Si vous sentez parfois qu’une partie de vous contribue à entraver vos projets personnels, à vous empêcher d’avancer en vous maintenant dans l’échec ou la déception, sachez que vous n’êtes pas la seule et que c’est une problématique extrêmement courante, liée à une estime de soi parfois abimée et au fait de se trouver en partie bloqué dans des relations plus ou moins néfastes pour soi.
Se saboter, c’est ce sentiment de se tirer une balle dans le pied, alors même que l’on aspire au changement et à davantage d’épanouissement. Beaucoup d’entre nous sont aux prises avec des schémas d’autosabotage qui nous empêchent d’oser exprimer notre Moi profond et de concrétiser des projets qui nous tiennent particulièrement à cœur.
Derrière l’autosabotage, il y a toujours un enfant intérieur qui n’a pas pu grandir car il est resté bloqué quelque part dans le passé, en proie à des émotions douloureuses que l’adulte que nous sommes a dû ranger dans des tiroirs pour pouvoir continuer à avancer.
Or, la vie nous pousse continuellement à guérir les blessures enfouies en soi et fait cycliquement remonter à la surface ces frustrations, colère, tristesse ou peurs du passé afin de nous inciter à les guérir et ainsi libérer cet enfant intérieur qui se trouve seul et démuni quelque part et attend notre attention et notre aide. En effet, en tant qu’adulte, nous avons désormais des ressources et une autonomie que nous n’avions pas enfant, qui va nous permettre d’aller revisiter ces moments du passé afin de les guérir.
Ainsi, le chemin qui va nous permettre de peu à peu se libérer de nos schémas négatifs autobloquants voire même autodestructeurs demande à la fois de :
- d’aller écouter la partie inquiète qui sabote nos élans d’aujourd’hui et comprendre ses intentions positives, ce qui veut dire aussi sortir d’un jugement négatif sur soi où nous nous pensons responsables des échecs apparents du moment et pouvons nous le reprocher ;
- entendre aussi la partie sensible de soi enfermée quelque part et qui souffre depuis longtemps, notre enfant intérieur, qui sait comment nous libérer si nous prenons le temps de l’écouter et de s’accorder à son rythme et à ses besoins ;
- et de muscler en soi l’adulte, le parent intérieur, qui va pouvoir prendre de bonnes décisions, tantôt en accueillant les émotions de l’enfant en nous avec bienveillance, tantôt en s’affirmant et en disant Non aux situations qui sont néfastes pour lui.
Quels sont les bénéfices d’un groupe par rapport à une thérapie personnelle ?
À ma connaissance, les groupes thérapeutiques en France n’ont jamais été très développés pourtant ils sont l’endroit par excellence où tous ces enjeux peuvent se travailler beaucoup plus vite et beaucoup plus profondément qu’en thérapie individuelle.
Mais à la condition centrale que l’on s’y sente en sécurité, respecté et qu’on l’on puisse y prendre sa place et aborder les peurs, doutes, culpabilité, contrariétés, etc. qui peuvent surgir en rapport avec les situations abordées et exercices proposés. C’est-à-dire en y apprenant à « parler vrai » comme disait Françoise Dolto.
Dans un groupe comme celui-là, on apprend à oser peu à peu être authentique, à partager ses pensées, ses expériences, ses ressentis, à prendre sa place et à découvrir que nos préoccupations et douleurs personnelles sont bien plus partagées qu’on ne le croit. Et c’est sur cette base que des relations extrêmement enrichissantes se mettent à se tisser et à nous transformer.
Car c’est s’autorisant à être soi avec les autres et en faisant l’expérience que l’on est accepté, compris et reconnu que l’on renforce sa confiance en soi et qu’une spirale vertueuse se crée.
Plus je me sens accepté et apprécié, plus ma confiance en moi grandit.
Plus ma confiance en moi grandit, plus j’ose être moi-même et révéler mes attentes, mes pensées et mes sentiments.
Plus je suis en confiance pour m’exprimer, plus je peux dire Non quand quelque chose n’est pas bon pour moi et plus j’ose aller à l’inverse vers ce qui me nourrit et me rend vivant et enthousiaste.
C’est pour cette raison que j’ai décidé de proposer différents ateliers et groupes en cette rentrée à ceux d’entre vous qui se sont reconnus dans Le Complexe de la Tortue et souhaitent apprendre à se libérer de leurs autosabotages et guérir leur enfant intérieur en développant une meilleure estime de soi et de nouvelles façons d’être avec eux-même et avec les autres.
L’objectif de ces groupes de croissance personnelle
Comprendre les enjeux relationnels toxiques pour soi
L’un des aspects les plus importants de ces ateliers est d’explorer les enjeux relationnels toxiques qui peuvent être à la source de l’autosabotage. Souvent, nos schémas d’autosabotage sont enracinés dans des relations passées ou actuelles qui nous ont fait douter de nous-mêmes. Les ateliers fournissent un espace bienveillant et sécurisé pour mettre en lumière ces dynamiques invisibles, les comprendre et trouver à les transformer.
Mettre en lumière ses peurs intérieures
La peur est souvent à la base de l’autosabotage car notre autosaboteur intérieur est en effet un personnage qui perçoit des dangers dans nos projets de changement qui vont nécessairement nous amener à sortir de l’abri de notre carapace pour s’exposer à la lumière. Or, pour lui, rester en sécurité, à l’abri, loin des conflits potentiels et des situations qui nous exposent est la meilleure stratégie à suivre. C’est la raison pour laquelle il consacre une plus ou moins grande partie de son énergie à nous immobiliser et nous éviter soigneusement toute situation source de lumière, de joie, de vie… Mieux vaut rester à l’abri, dans l’ombre.
La peur de l’échec, la peur du succès, la peur du jugement des autres – toutes ces peurs peuvent ainsi nous empêcher de suivre nos désirs et de prendre notre place dans la vie.
Dans le cadre des ateliers, le chemin consistera à prendre conscience de ces peurs intérieures et à trouver peu à peu à les surmonter.
Développer une meilleure estime de soi
Tout ce qui précède, que ce soit les relations toxiques pour soi ou nos peurs intérieures, sont directement liées à la qualité de notre estime de nous-même. En effet, plus elle a été abimée dans le passé, moins elle aura la force de nous protéger, de nous guider efficacement dans les situations difficiles ou anxiogènes, et plus elle laissera la place à notre mental pour diriger nos pas.
Or, le mental, s’il est trop coupé du corps, de ses intuitions et de sa puissance instinctive, aura toujours tendance à privilégier la sécurité, donc l’immobilisme, les schémas connus, les portes déjà ouvertes… C’est ce qui amène souvent le sentiment de tout essayer et de pourtant continuer à tourner en rond.
Ce n’est pas votre tête et son intelligence qui va vous permettre de vous libérer de ces schémas défectueux. C’est au contraire de vous réconcilier avec vos émotions, avec votre enfant intérieur, votre sagesse, votre cœur, votre courage… Vous avez surtout besoin de vous réunifier, de réharmoniser votre tête et votre corps, votre tête et votre cœur. D’aller à la rencontre de parties de vous moins familières que vous avez appris à maintenir enfermées dans un tiroir pour éviter toute complication dans vos relations.
Guérir vos émotions va consolider magiquement votre estime de vous-même. Et grâce à elle, vous aurez une boussole fiable et permanente en vous chaque fois que vous aurez des choix importants à faire. Dans les ateliers vous apprendrez à vous aimer et à changer de regard sur vous, ce qui vous permettra de prendre des décisions plus alignées avec vos désirs et vos aspirations.
Seul on avance plus vite, mais ensemble on va plus loin
Un des effets particulièrement douloureux de l’autosabotage est qu’en nous incitant à nous replier à l’abri de notre carapace, nous nous isolons des autres et des bienfaits d’une appartenance à un groupe soutenant dans lequel on a sa place et on se sent accepté et apprécié.
Lorsque les relations sont trop douloureuses, décevantes, sources d’anxiété, le chemin le plus rapide et le plus sûr est de se retirer pour retrouver un espace sécure où l’on est seul et à l’abri. Mais plus l’on s’isole, plus on se fragilise à long terme. Et reprendre confiance en soi dans ses relations aux autres est la clé de l’épanouissement et d’une vie riche et heureuse.
Toutes les études mettent en lumière à quel point les peuples les plus heureux ne sont pas ceux qui possèdent le plus matériellement, mais bien ceux qui ont une communauté forte et unie sur qui ils peuvent compter et partager des bons moments.
En participant un groupe dans lequel vous vous sentez bien, vous rejoignez un ensemble de personnes qui partagent les mêmes préoccupations et ont, au fond, les mêmes aspirations que vous. En apprenant à vous ouvrir, à partager, vous faites alors entrer la sensibilité et la richesse des autres, et vous recevez en retour soutien et chaleur.
Et c’est avant tout de cela dont nous avons besoin dans notre vie actuelle. Recréer des communautés soutenantes, des espaces où l’on se sent bien, où l’on se sent important et en route ensemble vers un objectif source d’espoir et de réjouissance, même si c’est chacun à sa façon, avec sa propre personnalité et son propre rythme !
Alors, lancez-vous dans cette belle aventure que sont les groupes de croissance personnelle ! Je me réjouis de vous y retrouver.